Un jeu dangereux qui change une vie

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il y a 5 ans

Damien est un adepte d'Internet et tout particulièrement des sites pour adultes depuis une nuit mémorable d'orage et de tonnerre qui n'en finissait pas. C'était ce soir là, alors, une très mauvaise idée que de brancher un ordinateur, mais il le fit néanmoins pour tromper l'ennui qui commençait à le gagner. Étant à la fois angoissé par l'orage, qui, depuis sa plus tendre e n f a n c e lui laissait des sueurs froides et d'humeur coquine, il se mit donc en quête d'un site susceptible de combler ses ardeurs du moment. Après quelques minutes de recherche et quelques vidéos très explicites, un brin émoustillé, il tomba sur un lien proposant de ravissantes playmates, sexy à souhait, qui seraient, selon la publicité, prêtes à répondre à ses plus grands fantasmes. Or il se trouvait que depuis un certain temps, il pensait à un scénario qui serait à la fois coquin, sadique et haut en couleurs. Voir même dangereux.

Les photos de ces dames étaient plus que prometteuses, allant des blondes extra-pulpeuses aux brunes magistrales de charme. Sans oublier les rousses, quasi incendiaires. Toutes dotées comme il se doit de chevelures longues, savamment étudiées et travaillées afin de paraître naturellement négligées et photographiées en des poses langoureuses et extrêmement suggestives. Damien n'avait plus que l'embarras du choix. Après quelques visionnages rapides des catégories du porn'site, il cliqua sur ce qui correspondait le plus à son envie de l'instant : le bondage, les sévices sado-maso et les gang-bang. Car ce soir, il voulait se tester. Faire sa première expérience en tant que victime d'une dominatrice extrême. Un coup de folie. Sûrement dû à la tension qui régnait dans l'air avec cet orage qui redoublait. Plus les roulements de tonnerre étaient forts et rapprochés, plus son envie subite de souffrance, mêlée au plaisir, augmentait. Ce soir, il allait donner libre cours à sa folie sexuelle. Ainsi en avait il décidé.

Maintes hésitations passées, il opta pour une sublime rouquine au regard aussi malicieux que pervers. Damien, même au travers de la photo affichée sur son écran, se perdait dans les grands yeux verts qui mangeaient une grande partie du visage fin et magnifiquement dessiné de cette fille de fantasme. Comme si ce n'était pas lui qui la voyait mais elle qui le scrutait. Il pensa un court instant que cette vision lui faisait un effet magique. Elle l'avait envoûtée. Sous le cliché, il pu lire « Lizzy assouvit tous vos désirs ». C'était l'archétype même de la dominatrice en puissance, vêtue d'une combinaison en cuir rouge bordeaux. Au niveau des seins, des lanières de cuir fin et sensuel laissaient aux yeux de Damien, la possibilité de rêver.

Il devinait une poitrine généreuse, sûrement refaite et gonflée, mais peu lui importait. Un bon 95D, se dit il en souriant. Peut être même E ! Le bordeaux chatoyant de la combinaison rendait encore plus superbe la chevelure de lionne de Lizzy. Un rouquin sauvage et sage à la fois, cependant rendu provocateur par le simple fait du regard enjôleur qui l'accompagnait.

Elle était debout, avait posé un pied sur une chaise noire en fer forgé et le talon aiguille de sa cuissarde noire y était appuyé avec l'assurance d'une professionnelle. Rien qu'en la voyant sur cette photo pourtant si impersonnelle, on supposait sans en douter, que notre hardeuse rousse s'y connaissait en la matière. Elle était cambrée, poitrine en avant, tête légèrement penchée sur la droite et relevée, et yeux qui vous toisaient de haut, l'air de dire « Hey toi, garçon, tu ne sais pas à quoi tu t'engages en me choisissant, prends garde ! ». Une main sur la cambrure naturellement prononcée et une autre prête à fouetter tenant une cravache, terminait le tableau.

Dans l'état d'esprit où se trouvait Damien à cette minute précise, c'était tout à fait ce genre de femme qu'il cherchait... Son dévolu se jeta sur Lizzy. Elle lui inspirait des idées inavouables, des envies de sévices et ordres crus dont jamais il n'aurait eu l'idée auparavant. Il finissait presque par bénir cet orage, sans lequel son chemin n'aurait pas croisé celui de cette femme de rêve, promesse de tant de souffrances à venir. Il cliqua donc sur elle et une fenêtre de dial s'ouvrit.

« Bonjour, dit elle, quel programme choisis-tu pour ce soir ? » Damien, timide en temps normal, eut un geste de recul. Il ne savait plus si la sagesse d'en rester là devait prendre le dessus ou bien si il continuait sur sa lancée de concrétiser son délire. Il regarda à nouveau la photo de la belle tigresse et lui répondit : « Bonsoir, je souhaiterai un délire sado-maso avec toi en dominatrice, avec si possible une mise en scène bébé soumis à un gang bang ». La réponse de Lizzy ne se fit pas attendre : « Aucun problème, vient ce soir au 37, rue de la Corderie, Paris 7e, 21h30 ». Puis la page Internet se ferma sans prévenir et laissa place à un formulaire sans âme où étaient demandées les coordonnées bancaires. De quoi refroidir l'étalon le plus virulent.

Damien se soumis néanmoins à la demande et paya la modique somme de 500 euro. Beaucoup pour une soirée de fous, se dit il en se grattant la tête... Mais bon, il avait une bonne place, travaillant dans une banque de renom, avait certes une ex-femme mais qui ne lui réclamait rien et à laquelle il ne s'empressait pas non plus de verser quelque pension que ce soit, pour la bonne raison qu'elle avait au moins le double de sa fortune. Il avait aussi quelques maîtresses qui n'étaient pas non plus vénales et ne traversaient sa vie que dans l'ultime but de le satisfaire et non de le dépouiller. Il se prit à penser, avec un petit rictus de contentement aux commissures des lèvres, qu'il faisait partie des hommes chanceux.

Il se laissa donc conquérir par ce futur programme de débauche de sexe et de v i o l ence dont il serait la victime consentante d'un soir. Il était émoustillé rien qu'à y penser, même si aux yeux des gens bien-pensants, c'était une infamie. « Rue de la Corderie..., se dit il, serait-ce un bon présage dans le fil du supplice qui l'attendait ? Quant au 7e, arrondissement choisi par le site, serait-ce aussi la promesse d'un 7e ciel ? ». Il trouvait tout cela très à propos au vu de la situation. Son esprit coquin était tout à Lizzy, créature surgie tout droit d'un outil froid et sans vie.

D'ordinaire, l'écran était pour Damien, un simple nécessaire de travail qui lui servait à rentrer des données chiffrées, nettes et précises, sans étonnement ni mystère... Et d'un coup d'un seul, voilà que ce matériel si sage se transformait en porte ouverte à de multiples plaisirs de chair et de saveurs, emplis de sensualité exacerbée autant que de cruauté non quantifiable. Damien était à présent un homme basique et terre à terre qui s'était lancé un défit dément.

Le temps défilait, il ne s'en était même pas préoccupé. Quelle heure était il donc ? Il lu 20h30. Il était temps. Il choisit des vêtements simples mais qui le valorisaient : un pantalon noir à pinces, une chemise blanche qu'il laisserait ouverte à hauteur de la naissance des quelques poils de son poitrail et une veste noire à revers en soie ou des motifs discrets ton sur ton apparaissaient.

Il rajouterait un long manteau noir de laine vierge et une écharpe de cachemire blanche pour parfaire sa mise. Il se voulait à la fois détendu et élégant pour plaire à sa dominatrice. Il prit une douche soignée mais néanmoins rapide, se tailla moustache et barbe de 4 jours qu'il entretenait scrupuleusement, mis l'eau de toilette qui le rendait si irrésistible auprès de ses maîtresses, s'habilla, se mira une dernière fois par souci du détail et sortit. L'air frais du soir après l'orage apaisa sa fièvre de délire. Il y alla serein et décidé, heureux d'aller rejoindre celle qui le faisait vibrer et qui le fascinait depuis quelques heures dans son fort intérieur.

Le jeu serait qu'elle le fasse souffrir et obéir à des ordres très certainement aussi loufoques que sadiques, mais il n'attendait que çà et s'étonnait même de cette frénésie soudaine. Il prit sa voiture et roula sans encombre jusqu'à l'adresse indiquée. Lorsqu'il arriva à 21h30 tapantes au numéro 37, il fut surpris de ce qu'il découvrit : une porte d'une étroitesse démesurée dans une impasse sombre qui l'interrogea plus que ne l'incita à franchir le pas. Le problème, c'est qu'il avait investi une somme colossale par rapport au temps qu'il passerait dans cette soirée très spéciale. Il chercha la sonnette. Rien.

Lorsqu'il était e n f a n t , Damien était féru de chasses au trésor et autres jeux de piste ou son esprit d'observation se révélait primordial. Il était d'ailleurs très convoité par les autres e n f a n t s quand il s'agissait de repérer l'intrus dans un ensemble; de débusquer l'introuvable ou de dénicher une simple pièce de maquette. Il avait l’œil. Aussi, se rappelant cette époque, il se dit qu'il ne pouvait renoncer et continua son investigation. Mais cette fois, ce fut peine perdue.

Restait alors la solution de frapper à la porte. Ce qu'il fit. Une petite tirette glissa laissant apparaître la parie supérieure d'un visage d'homme. « Mot de passe » lança-t-il. Damien, interloqué n'en savait rien. L'homme fronça son épais mono-sourcil noir comme le jais, lui donnant un air suspicieux et dit : « De quel site venez-vous ? » « Fidélio » répondit Damien soulagé. La tirette se referma et le bruit métallique d'un gros verrou se fit entendre. La porte s'ouvrit enfin.

La première impression qui le saisit fut le grande différence qu'il nota entre la froideur et la tristesse de la rue, de cette porte d'entrée minuscule et la chaleur des couleurs chatoyantes du vestibule d'accueil. De nombreuses lanternes aux couleurs vives filtraient des lumières tamisées, rendant l'atmosphère conviviale. Quand ses yeux se posèrent sur un comptoir situé sur sa gauche.

Une femme d'une quarantaine d'années le dévisageait. Elle portait un corset de satin gris clair sans bretelle, très largement décolleté et avenant, sur une jupe fourreau anthracite qui lui faisait une taille de guêpe. Elle était brune avec des reflets auburn, un maquillage soigné et léger, très naturel, qui faisait ressortir une beauté sans doute latine. Damien était sous le charme. « Vous venez de quel site » dit-elle d'une voix grave et somme toute extrêmement sensuelle. « Fidélio » répondit-il. Elle jeta un œil rapide sur son ordinateur. « Vous êtes Damien, le client de 21h30 pour Lizzy, c'est bien çà ? ». Il répondit par l'affirmative.

L'hôtesse qui de l'avis de Damien devait également être la gérante du lupanar, appela Lizzy. D'une démarche chaloupée, elle arriva quelques secondes plus tard, vêtue, coiffée, bottée et munie de sa cravache comme il avait pu la voir sur le porn'site. Rien que pour cette vision magique et réelle cette fois qu'elle lui procurait en cet instant, il se dit que les 500 euro qu'il avait versé les valaient déjà bien. Il était complètement subjugué par cette beauté féline qui transpirait la féminité et la sensualité à plein nez.

L’hôtesse présenta Damien à Lizzy, le débarrassa de ses manteau, écharpe et veste avant de le laisser aux bons soins de la tigresse, qui en signe de bienvenue le fit passer devant elle et lui donna des petits coups de cravache sur les fesses, lui ordonnant de presser le pas . Tout au long de l'immense couloir dont le sol était recouvert d'un tapis de velours rouge, Damien entendait des gémissements, cris et autres râles de jouissance mêlés de douleur, venant d’innombrables portes hermétiquement closes aux yeux baladeurs. Il était bien dans l'antre des supplices menant aux plaisirs ; il en prenait toute conscience.

D'une voix rauque et suave, elle lui dit de stopper et de rentrer dans la salle sur sa droite. Il s’exécuta. C'était une pièce capitonnée et cloutée, du même rouge bordeaux que la tenue de la dominatrice. Une grande méridienne en tissu noir volanté trônait dans un coin tandis qu'au plafond était suspendu un lustre lourdement chargé de pampilles en cristal. Sur le mur de gauche, une grille en métal remplie d'ustensiles pour t o r t u r e s diverses et variées. Au centre de la pièce, un parc de bébé, amélioré pour l'occasion. Lizzy lui montra un réduit contigu où il pouvait se dévêtir et endosser les effets adéquats à la mise en scène qu'il avait choisie. En l’occurrence une couche fermée grâce à une épingle à nourrice. Ce serait son seul apparat. Il revint quelques minutes plus tard et Lizzy commença à le sermonner pour sa lenteur et lui donna un coup de cravache sur la cuisse. Damien retint cri. Elle lui ordonna ensuite de rentrer dans le parc qui se révéla bien étroit pour cet homme qui frisait 1 mètre 90 !

Il était bien charpenté, beau et fort, musclé sans exagération, des poils juste ce qu'il fallait où il fallait, des yeux bruns, des cheveux drus châtains mi-longs coiffés en bataille et une barbe de 4 jours. Une allure d'aventurier des temps modernes. Tout cela, Lizzy le remarqua mais n'était pas là pour se pâmer. Elle le boucla dans son enclos, et il se retrouva recroquevillé, les genoux au niveau du nez, les bras les encerclant. La position était particulièrement inconfortable, rehaussée du fait qu'il portait une couche.

Mais ce n'était rien en comparaison de ce qui l'attendait. Lizzy s'empara d'un bandeau occultant et le mit sur les yeux de Damien qui eut à peine le temps de croiser le sublime regard perçant qui l'avait fait fantasmer quelques heures auparavant. C'est alors qu'il perçut le cliquetis d'une paire de menottes. Non content d'être à l'étroit, il serait, en plus, lié les bras dans le dos et attachés au parc.

Les chevilles également entravées de chaque coté afin de n'avoir aucune chance de pouvoir se débattre. Lizzy fit passer les lanières d'un fouet sur la joue de Damien et lui demanda ce que c'était. Il ne donna pas la réponse attendue et elle le fouetta durement sur le torse. Il poussa un cri strident. Elle lui somma de se taire et lui posa une pince munie d'un poids à chaque téton.

Il gémit et cette fois elle lui fouetta l'intérieur du haut des cuisses avec v i o l ence. Il hurla, ce qui contraria Lizzy. Elle lui enfonça alors un bâillon, le s a n g la et continua les coups de fouets sur toutes les parties du corps qui étaient à sa merci. Elle jubilait de cette emprise sur cet homme si charismatique et viril il y avait encore quelques instants, qui maintenant gémissait comme un bébé. Elle lui tira la tête en arrière d'un coup sec et lui asséna gifles sur gifles. Il poussa des cris déchirants, heureusement étouffés par le bâillon. « Tu as payé pour de la souffrance extrême, tu en auras pour ton argent » dit-elle. Puis elle changea de registre.

Elle se mit derrière la tête de Damien, lui tira à nouveau la tête en arrière et se pencha sur lui, frôlant sa poitrine sur le front, le nez et la bouche du supplicié. Il sentit cette peau douce et sucrée à cause du parfum qu'elle portait, bombée et ferme sur son visage et il eut un début d'érection. Ce que vit instantanément Lizzy qui avait tout fait dans cette intention.

Elle saisit alors la couche, fit sortir le sexe de Damien qu'elle jugea en tant qu'experte de bonnes dimensions, et le masturba avec une huile délicatement parfumée, avec toute la dextérité de la professionnelle qu'elle était. Il gémissait, mais cette fois de pur plaisir. Elle voulait qu'il la voit, aussi retira-t-elle son bandeau. Elle continua la masturbation et lécha le gland. Damien était aux anges de voir cette créature qu'il avait tant désirée s'occuper de lui de cette façon.

Elle le léchait, le suçait, l'enfournait en malaxant ses testicules gonflées à bloc, mais lui interdit de jouir. Il renversa la tête, ferma les yeux et fit des mouvements de va et vient du bassin en direction de la fabuleuse bouche de suceuse de Lizzy. Son sexe gonflait, s'allongeait et remplissait totalement la bouche de sa dominatrice. Elle sentit qu'il était sur le point de venir alors elle stoppa net.

Les bourses du pauvre garçon le faisaient souffrir de tant de contenance, et avoir bandé sans finir était un calvaire. Elle se leva alors, ôta le bâillon, enjamba le parc, ouvrit la fine fermeture-éclair de son entrejambe et offrit sa fente à la bouche de Damien. Elle le rendait fou. Fou de douleur d'abord et fou de désir maintenant. Lizzy le regardait la lécher. Il mettait beaucoup d'application à satisfaire son exigeante maîtresse d'un soir. Il le fallait. Sans quoi il savait qu'il endosserait son courroux. Tels étaient les ordres. Il lui mordilla les grandes lèvres, glissa sa langue dans son intimité trempée, la travailla. Il lui suça le clitoris tellement bien qu'elle gémit de contentement. Leurs regards se croisèrent et il pu voir les immenses yeux verts s'embuer.

Elle lui prit les cheveux et le f o r ç a à continuer tant qu'elle n'aurait pas joui. Lui était en feu. Son pénis était sur le point de rendre son suc, mais Lizzy qui le savait parfaitement, lui interdit à nouveau toute jouissance. Cela faisait partie de la t o r t u r e . Elle étouffa un cri et jouit sous les coups de langues experts et extrêmement précis de son homme-objet. Il avait la bouche imprégnée du jus de sa chatte. Elle était sur un nuage et lui aussi, malgré la douleur de son membre qui n'avait pu se vider. Elle referma le zip de sa combinaison et dit subitement à Damien : « Dis-moi, je me trompe ? Mais n'es-tu pas un bébé avec une couche assis dans un parc ? » Il ne savait quoi rétorquer.

Sa queue avait débandé, il réfléchissait davantage mais il appréhendait la réaction de Lizzy. Celle ci ne se fit pas attendre. Elle lui remit le bandeau et le fit lever. « Il est vraiment magnifique cet homme, tellement viril et bâti comme un dieu. Quelle mouche l'a piqué de faire un tel jeu ce soir, de s'avilir et se ridiculiser à ce point et s'infliger de telles atrocités ? » pensa-t-elle. Mais tel était son choix alors elle continua. Elle lui ajouta des pinces métalliques tout le long du torse, sur trois rangées et continu sur son sexe et ses valseuses toujours aussi gonflées de désir inassouvi.

Elle les lia entre elles avec trois fines cordelettes, s'assura de la bonne fixation. Elle en prit alors l’extrémité d'une main et de l'autre attrapa un fouet muni de petites piques. Elle tirailla les ficelles doucement d'abord, puis insista davantage, par petites secousses, histoire de provoquer des sensations chez son esclave. Il poussa quelques râles accompagnés de nombreux rictus.

Elle lui caressa la joue de ses lèvres qu'elle avait maquillées de noir, déposa des baisers furtifs le long de son coup et simultanément le fustigea avec les lanières du fouet, lui enfonçant les piques dans la chair. Certes, les piques n'étaient pas longues et acérées, mais cependant étudiées pour provoquer une vive brûlure. Il hurla à plein poumons. Elle recommença à plusieurs reprises à divers endroits, toujours suivis de baisers tendres comme pour cautériser le mal.

Il souffrait le martyr mais dans son cerveau endolori, une étincelle brillait, car il était conditionné aux baisers qu'elle lui donnaient au final. Et malgré le supplice qu'elle lui imposait, il commençait à l'aimer. Un femme, si merveilleusement belle et ensorcelante et cruelle à la fois. Une dernière flagellation et elle tira de toutes ses f o r c e s et d'un grand coup sec les trois ficelles. Les pinces cédèrent et un hurlement terrifiant sortit de ses entrailles, qui transperça Lizzy. Mais n'était-il pas là pour ça ? Au lieu de le plaindre, elle le traita de fillette, de sale chien, et le gifla à nouveau avec une v i o l ence sans nom. Des larmes coulaient sur sa barbe, mais elle n'en n'avait que faire. Elle savait qu'elle le m a l t r a i t e rait bien plus que ça.

Tandis qu'il finissait de geindre et qu'il recouvrait peu à peu ses esprits, elle le fit se rasseoir, cette fois à quatre pattes. Elle ouvrit la porte du parc, saisit un crochet fixé au plafond, passa un anneau dedans, auquel était relié une grosse corde et où se trouvait un collier en cuir clouté à l'autre bout. Elle enserra le cou de Damien et hissa sa tête presque au point de rupture de ses cervicales, ce qui le fit, malgré lui, cambrer le dos. Position parfaite pour les nouveaux sévices qui l'attendaient. Elle lui enchaîna les chevilles au parc, de manière à écarter au maximum ses grandes jambes musclées.

Elle lui ôta son bandeau, mit un biberon dans sa bouche et lui montra un énorme gode en forme de tétine et lui dit d'un air menaçant, son regard vert planté dans le sien : « Bébé a pleuré et n'a pas été sage, il a fait des choses dégoûtantes, il va être puni ! ». Puis elle lui remis son bandeau. Damien craignait ce qui allait se produire.

Elle lui caressa le dos, descendit le long de ses flancs, le massa presque, comme pour le détendre et le préparer avant le supplice, fit tomber la couche, prit son phallus entre les mains et le masturba à nouveau. Il rebanda immédiatement et ses couilles le brûlèrent à nouveau. Quand elle vit que son érection était au maximum, elle ouvrit le bout du talon de sa cuissarde et à l'instar de certains parapluies-épées, une aiguille en sortit.

Elle la lui enfonça dans la fesse et appuya de toutes ses f o r c e s. Il lâcha le biberon et sortit de sa gorge quasi un rugissement de grand fauve. Elle en profita pour lui enfoncer la base du maxi gode préalablement huilée. Elle le tourna et l'introduisit, explosant littéralement l'anus du captif. Il pleurait maintenant à chaudes larmes, aussi lui enleva-t-elle le bandeau pour lui asséner quatre claques magistrales en plus du gode qui trônait en majesté dans son orifice défoncé. Il souffrait vraiment cette fois et pourtant sa verge était au point culminant.

Elle la lui lécha derechef, en même temps qu'elle maintenait le gode et appuyait pour finir de déchirer son fondement. Il hurlait comme une bête sauvage qui se serait pris la patte dans un piège en métal. Mais ce n'était finalement qu'une simple préparation au pire. Il bandait toujours et comme il essayait de tourner la tête vers l'arrière pour voir ce qui se passait, elle lui remit le bandeau.

Les bourses de Damien étaient pleines. Il ne s'était pas fait plaisir depuis longtemps. Elle prit un gros élastique recouvert d'un fin tissu de velours noir, comprima ses parties génitales et serra jusqu'à ce qu'elles soient v i o l acées, lui provoquant inévitablement une douleur inqualifiable. Elle se munit alors d'épingles stérilisées et et de seringues de diverses contenance et entreprit de les planter dans ces grosses burnes chargées à bloc, dans une douleur pour ainsi dire insoutenable, et des mugissements qui dépassèrent tout ce que l'on pouvait imaginer.

Avec ce qui lui restait de conscience, il se remémora cette vidéo porno qu'il avait vue une fois et qui lui avait fait beaucoup d'effet, où on voyait une femme dont on avait bridé les seins avec une corde très serrée et à laquelle on fichait indifféremment punaises, épingles et seringues dans les aréoles des mamelons et les seins mêmes enflammés. Elle aussi hurlait, et à l'époque, lui avait joui en la matant. Maintenant qu'il était à sa place, il comprenait son épreuve.

Lizzy poursuivit l'introduction de ses objets de t o r t u r e sans se soucier des cris bestiaux de Damien. Il bandait toujours. Et quelques fois, elle suçait ce gland offert. Quand les testicules furent suffisamment recouverts, elle se leva et ouvrit une porte d'où sortirent huit jeunes Apollons nus, magnifiquement membrés et choisis sur le volet car tous gay.

Son esclave criait toujours tant le mal était intense. Elle fit signe à quatre des nouvelles recrues de passer devant Damien et lui ordonna de prendre en bouche deux d'entre-eux, tour à tour et de branler les deux autres. Lizzy, pendant ce temps, alla s'allonger sur la méridienne pour suivre le spectacle. Damien n'avait jamais touché un homme et il lui aurait semblé tout à fait incongru qu'un homme l'effleure, ne serait-ce qu'un peu. Mais çà, c'était avant qu'il ne décide, un soir d'extravagance, de demander un gang-bang dans son programme de soumission.

Il avait comme une boule à l'estomac, une soudaine hésitation le tenaillait de poursuivre ce jeu, qui, plus çà allait, pouvait s'avérer dangereux. Mais que pouvait-il faire d'autre que de persister, enchaîné qu'il était de la tête aux pieds, c'était bien le cas de le dire !

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